Prise de décision en leadership stratégique : 7 clés pour surmonter les choix difficiles

Tout d’abord, un leader qui ne sait pas où il va est condamné à l’indécision.

Alors, la première étape pour trancher est de revenir à la vision et aux valeurs fondamentales de l’organisation.

Prenons l’exemple de Steve Jobs. Lorsqu’il est revenu chez Apple en 1997, il a coupé des dizaines de projets séduisants, mais non alignés sur la mission de l’entreprise. Sa vision était claire : construire des produits simples, puissants et utiles. Ce recentrage a sauvé Apple.

Avant chaque décision difficile, demande-toi : Est-ce que ce choix sert ma mission ? Est-il aligné avec mes valeurs fondamentales ? Ainsi, tu prendras des décisions harmonisées avec la vision et les valeurs.

Il faut souligner que nos émotions influencent nos choix plus qu’on ne le croit. La peur, la colère ou l’attachement peuvent brouiller la lucidité.

Imagine un entrepreneur qui hésite à fermer une boutique qui ne fonctionne pas. Il garde le magasin ouvert, non pas par logique économique, mais parce qu’il y a investi tout son cœur et ses économies. Il en résulte des pertes accumulées et l’épuisement.

Donc, le leader stratégique écoute son intuition, mais base toujours sa décision sur des faits mesurables. Il recourt à des chiffres, des données ou des retours clients. Ainsi, les émotions et les faits aident à prendre des décisions éclairées.

Au fait, une décision difficile peut sembler douloureuse aujourd’hui, mais salvatrice demain.

Considérons le cas de Howard Schultz, le fondateur de Starbucks. Il a fermé toutes les boutiques aux États-Unis une journée entière en 2008 pour former à nouveau ses baristas. C’est un coût immédiat énorme à court terme. Mais, cet investissement a restauré la qualité et sauvé l’image de marque.

À ce sujet, il y a un outil pratique pour prendre des décisions efficaces. C’est la règle des 10-10-10.

Cet outil consiste à te demander : Quel impact dans 10 jours ? Dans 10 mois ? Dans 10 ans ? Applique-le pour anticiper les conséquences de tes décisions.

Par exemple, une PME devait choisir entre deux marchés étrangers. Elle utilise une matrice de décision basée sur les risques, les coûts et le potentiel. Ainsi, elle a objectivement choisi le marché le plus prometteur, malgré un attrait émotionnel pour l’autre.

Parfois, le leadership stratégique exige du courage. Il arrive que décider correspond à prendre un risque, parfois au prix de l’impopularité.

Considérons un exemple inspirant. En 1940, Winston Churchill a refusé de négocier avec Hitler malgré la pression énorme. C’était une décision risquée et impopulaire. Mais, elle a changé le cours de l’histoire.

Alors, lorsqu’il est difficile pour toi de prendre une décision, rappelle-toi que l’indécision est souvent plus dangereuse que l’erreur. Ainsi, tu prendras rapidement tes décisions.

Il faut souligner que la manière dont une décision est annoncée a autant d’impact que la décision elle-même.

Par exemple, un dirigeant doit annoncer une restructuration. Il peut le faire froidement, en lisant un communiqué impersonnel. Ou il peut expliquer le pourquoi, reconnaître la difficulté, écouter les émotions et accompagner les personnes touchées. La décision est la même, mais l’impact humain est radicalement différent.

Donc, il est vital de communiquer tes décisions de manière à renforcer la confiance. Cela implique que tu expliques toujours le « pourquoi » derrière tes choix.

Généralement, les décisions difficiles touchent des personnes. Un leader doit savoir reconnaître et gérer les émotions de chacun, tout en régulant les siennes.

Lorsqu’un manager annonce une fermeture de site, les employés réagissent avec colère, peur ou tristesse. Un leader doté d’intelligence émotionnelle prend le temps d’écouter, de comprendre et de répondre avec empathie. Ainsi, il peut réduire les tensions.

Veux-tu développer ton intelligence émotionnelle ? Alors, entraîne-toi à poser des questions ouvertes et à reformuler les émotions que tu perçois.