
« Un bon négociateur ne cherche pas à avoir raison, il cherche à créer une raison commune. »
Introduction
Tout leader doit un jour négocier : un contrat, un salaire, une entente, une vision, une paix… Mais, rares sont ceux qui comprennent que la négociation n’est pas une guerre, c’est un art.
C’est dans les moments de tension que ton vrai leadership se révèle. Ta capacité à écouter, à comprendre et à créer un terrain d’entente, voilà ce qui te distingue d’un simple gestionnaire.
Pourtant, trop de dirigeants, de cadres et d’entrepreneurs continuent de tomber dans les mêmes pièges, encore et encore. Des erreurs subtiles, mais dévastatrices. Des erreurs qui ruinent la confiance, détruisent les relations et font perdre des opportunités précieuses.
Alors, cet article te révèle les 3 erreurs fatales en négociation. Tu apprendras à les reconnaître, à les éviter et à les transformer en avantages stratégiques.
Parce qu’un leader efficace ne cherche pas à « gagner » la négociation. Il cherche à élever la relation.

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Erreur fatale n°1 : Vouloir gagner au lieu de comprendre
C’est la plus vieille et la plus courante des erreurs en négociation. Elle naît de l’ego, du besoin d’avoir raison, de prouver sa supériorité.
Beaucoup pensent que négocier, c’est « convaincre » ou « imposer son point de vue ». Mais, cette logique de combat mène à un seul résultat : la résistance.
En voulant dominer, tu bloques le dialogue. En voulant gagner, tu fais perdre la relation.
« Quand tu veux avoir raison, tu perds la relation.
Dans toute négociation, deux réalités se rencontrent : la tienne et celle de l’autre. Mais, si tu veux imposer ta vision sans comprendre la sienne, tu crées un mur invisible.
Sache que la véritable influence ne vient pas de la force, mais de la compréhension. Un leader efficace sait que l’écoute est une stratégie, pas une faiblesse. Il se pose cette question simple : « Qu’est-ce qui motive vraiment l’autre personne ? »
Derrière chaque position, il y a un besoin, une peur et une intention. Décoder cela, c’est entrer dans le cœur de la négociation.
Prenons le cas d’une entrepreneure, Léa, négociant un partenariat avec un fournisseur stratégique. Le prix devient le point de blocage.
Et, le fournisseur insiste sur une hausse de 15 %. Léa réplique fermement : « C’est impossible, mon budget ne le permet pas. »
Le ton monte.
Le dialogue se fige.
Chacun veut « avoir raison ».
Mais, Léa décide de changer de posture. Au lieu de contre-attaquer, elle demande calmement : « Qu’est-ce qui justifie cette augmentation ? Qu’est-ce qui a changé pour vous ? »
Le fournisseur explique qu’il subit une hausse de coûts de transport et de matières premières, menaçant la survie de sa petite entreprise.
Léa comprend. Elle propose alors une autre solution : accepter la hausse partielle maintenant et ajuster le reste sur les prochains mois, selon les volumes.
Quel a été le résultat ? Cela a abouti à un accord équitable, une relation renforcée et une confiance mutuelle consolidée.
Par conséquent, je te propose 3 astuces pour éviter cette erreur :
Premièrement, écoute avant de parler en laissant d’abord l’autre exprimer ses besoins avant d’avancer tes arguments. Cela te donne des clés pour orienter la conversation.
Deuxièmement, cherche à comprendre, pas à convaincre. Il est important de poser des questions ouvertes : « Qu’est-ce qui est important pour toi dans cette discussion ? »
Troisièmement, garde ton ego sous contrôle. Tu dois absolument éviter de chercher à prouver ta valeur, montre ton ouverture.
Donc, « l’écoute est le silence stratégique du leader intelligent. »
Erreur fatale n°2 : Négocier sans préparation
Croire que tu peux improviser en négociation est une illusion. La préparation, c’est la moitié de la victoire.
Entrer dans une discussion sans savoir ce que tu veux, ce que tu refuses et ce que tu peux concéder, c’est te condamner à céder sous pression.
Beaucoup pensent que la négociation se joue « sur le moment ». Mais la vérité, c’est que 80 % d’une négociation se gagne avant de commencer.
Un leader stratégique prépare toujours trois choses :
D’abord, il a des objectifs clairs. Que veux-tu vraiment obtenir ? Cela implique non seulement le prix ou le résultat immédiat, mais la vision à long terme.
Ensuite, il pose des limites non négociables. Jusqu’où es-tu prêt à aller ? Où se situe ton non ferme ?
Finalement, il fixe des alternatives réalistes. Quelle est ta BATNA (Best Alternative To a Negotiated Agreement) ? En clair : que feras-tu si la négociation échoue ?
Ainsi, cette préparation donne confiance, clarté et pouvoir. Sache que « celui qui échoue à planifier, planifie son échec. »
Considérons le cas de Marc, directeur des opérations. Il doit renégocier un contrat de service avec un partenaire technologique. Pressé par le temps, il se dit : « Je connais le dossier, ça ira. » Il entre dans la réunion sans plan précis.
Par conséquent, le partenaire, mieux préparé, oriente la conversation à son avantage. Marc finit par accepter des conditions moins favorables, juste pour éviter un conflit. Il aurait pu éviter cette posture afin de négocier avec assurance et de trouver un meilleur terrain d’entente.
Alors, je t’encourage d’abord à clarifie ton objectif central pour éviter cette erreur. Que veux-tu réellement obtenir : un prix, une relation, une solution ou un futur partenariat ?
Puis, prépare trois scénarios. 1) L’idéal est ton meilleur résultat. 2) L’acceptable est le compromis. 3) L’inacceptable représente le seuil à ne pas franchir.
De plus, connais ton plan B. Quand tu as une alternative solide, tu n’es plus dans la peur de perdre.
Finalement, visualise la négociation. Cela implique que tu te prépares mentalement : imagine les questions, les objections et ta posture. Garde bien à l’esprit que « la préparation, c’est la sérénité du leader avant la tempête. »

Erreur fatale n°3 : Négliger la dimension humaine
Beaucoup croient que la négociation repose sur la logique : des faits, des chiffres, des arguments rationnels…
Erreur.
Au fait, une négociation est avant tout un échange d’émotions. Les décisions se prennent avec le cœur et se justifient avec la raison.
Ignorer cela, c’est négocier à l’aveugle.
Derrière chaque position se cache une émotion : la peur de perdre, le besoin de reconnaissance ou la recherche de sécurité ou de respect. Quand tu ignores ces émotions, tu parles à la tête, pas au cœur.
Et personne ne cède sa position sans se sentir compris.
Cela dit, le leader efficace, lui, voit au-delà des mots. Il sait décoder les signaux non verbaux, les silences, les hésitations. Il sait que la confiance est plus forte que tout argument.
« Les gens n’achètent pas ton idée. Ils achètent la façon dont tu les fais se sentir. »
Dans une grande entreprise, un manager négociait une nouvelle grille salariale avec son équipe. Chaque réunion tournait à la confrontation :
« On mérite mieux ! » criaient les employés.
« Le budget est limité ! » rétorquait le manager.
Un jour, il décide de changer de stratégie. Plutôt que de défendre son point de vue, il pose une question simple : « Qu’est-ce qui vous frustre le plus dans la situation actuelle ? »
Le silence. Puis une réponse : « On ne se sent pas écoutés. On a l’impression d’être juste des chiffres. »
Alors, ce jour-là, la négociation a changé. Le manager a ouvert un espace d’expression, de reconnaissance, d’écoute. Et le résultat ? Une entente équilibrée, et surtout, une équipe remotivée.
Donc, tu peux éviter cette erreur. De prime abord, sois attentif à l’émotion derrière les mots. Observe le ton, le rythme, le langage corporel.
Ensuite, utilise l’empathie stratégique en reformulant ce que tu entends : « Si je comprends bien, tu veux dire que… » Cela crée un lien instantané.
De plus, reste centré, même sous tension. Respire. Garde une voix calme et posée. Le calme est contagieux.
Finalement, valorise la personne avant la solution en disant : « Je respecte ton point de vue. Voyons ensemble ce qu’on peut construire. » Sache qu’un leader humain négocie avec le cœur avant de négocier avec la tête.
PUBLICATION SUR LE LEADERSHIP

Le leadership stratégique :
Conclusion
Il ne fait aucun doute que la négociation est un miroir de ton leadership. Et, il y a trois erreurs à éviter absolument : vouloir gagner, négliger la préparation et ignorer l’humain. Ces erreurs sont les pièges les plus dangereux du leadership moderne.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elles se transforment facilement en forces. Chaque négociation est une opportunité d’affirmer ta vision sans écraser l’autre, d’inspirer la confiance plutôt que la peur et de bâtir des relations solides au lieu d’accords fragiles.
Le secret du leader efficace ? Il ne cherche pas à triompher de l’autre. Il cherche à élever les deux parties.
Souviens-toi :
Comprends avant de convaincre.
Prépare avant de parler.
Ressens avant de raisonner.
« La négociation n’est pas une bataille d’arguments, c’est une danse d’émotions alignée sur une vision commune. »

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