
Imagine que tu bosses dur depuis des années. Tu es compétent, fiable, performant. Puis, un jour, ton patron t’appelle dans son bureau et t’annonce :
« Félicitations, à partir de lundi, tu es manager. »
Sur le coup, tu es fier. Tu souris. Tu appelles ta famille. Tu te dis : « Enfin, ma carrière décolle ! »
Mais quelques semaines plus tard, la réalité te frappe. Ton équipe ne te suit pas, tu te noies dans les tâches et tu te sens seul, incompris, débordé. Et, tu commences à douter.
Sache que tu n’es pas seul. Les chiffres sont clairs : 80% des nouveaux managers échouent dans leurs deux premières années.
Pas parce qu’ils sont stupides. Pas parce qu’ils manquent de motivation. Mais, parce qu’on les propulse sans préparation dans un rôle totalement différent.
Aujourd’hui, on va décortiquer les 7 vraies raisons pour lesquelles tant de nouveaux managers échouent… Surtout, comment tu peux éviter ce piège et devenir un leader stratégique, humain et efficace.

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1. Promus pour leurs compétences techniques, pas leur leadership
Au fait, c’est le scénario classique.
Tu es le meilleur ingénieur ? Tu deviens chef d’équipe.
Tu es le meilleur vendeur ? Te voilà directeur commercial.
Tu es le plus ancien dans le service ? Tiens, une promotion !
Mais, être excellent dans ton métier ne veut pas dire que tu sais gérer des humains.
Par conséquent, au lieu de manager, tu continues à travailler comme un super-technicien. Tu corriges les erreurs de tes employés. Tu fais le travail à leur place. Tu t’épuises.
Prenons l’exemple de Marc, un informaticien brillant. Il a été promu manager. En 6 mois, il passait ses journées à coder parce qu’il « ne faisait pas confiance à son équipe ». Ses employés se sont démotivés, certains sont partis et lui a fini en burn-out.
Donc, la promotion n’est pas une récompense, c’est un nouveau métier. Et ce métier s’apprend.
Il faut souligner qu’un manager qui gère seulement les urgences devient vite pompier.
Or, une équipe sans cap, c’est comme un bateau sans gouvernail. Ça dérive, ça tourne en rond, ça se cogne contre les rochers.
Prenons un exemple concret. Une nouvelle responsable RH m’a confié que son équipe passait ses journées à traiter des courriels et des demandes ponctuelles. Il en résulte zéro projet stratégique et une frustration générale. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait jamais pris le temps de dire : « Voici où on va, voici nos priorités, voici notre rôle dans l’organisation. »
Alors, même une petite vision claire vaut mieux que pas de vision. Ton équipe a besoin de savoir pourquoi elle fait ce qu’elle fait.
En général, beaucoup de nouveaux managers pensent : « Maintenant que j’ai le titre, on va m’écouter. »
Erreur fatale.
En réalité, le titre donne un pouvoir hiérarchique, mais pas une autorité naturelle.
Certains tombent dans le piège du micro-management : ils veulent tout contrôler. D’autres deviennent autoritaires : « Faites-le parce que je suis le boss ! »
Le résultat est la peur, la méfiance, la démotivation…
Par exemple, Sophie, nouvelle cheffe de service, passait son temps à donner des ordres secs. Rapidement, son équipe a cessé de prendre des initiatives. Elle se plaignait que ses employés étaient « paresseux », alors que c’était son style qui les avait éteints.
Donc, le leadership n’est pas imposé, il se gagne. Par ta crédibilité, ton écoute et ton intégrité.
Imagine :
Un collaborateur en retard chronique.
Un conflit entre deux membres de l’équipe.
Un employé qui fait mal son travail.
Ces situations font peur à beaucoup de nouveaux managers. Alors, ils les évitent.
Mais, un problème ignoré ne disparaît jamais. Il s’amplifie.
Dans une PME, un manager débutant n’a jamais osé dire à son employé vedette que son arrogance détruisait l’ambiance. En six mois, trois personnes ont démissionné… sauf l’employé toxique.
Cela dit, si tu veux être respecté, tu dois apprendre à dire les choses. Pas de manière brutale, mais de manière claire, humaine et constructive.
Être manager, ce n’est pas seulement gérer des tâches, c’est gérer des émotions :
Ton stress.
Les peurs de ton équipe.
Les conflits silencieux.
Sans intelligence émotionnelle, tu réagis au lieu de répondre. Tu prends les choses personnellement. Tu deviens soit trop dur, soit trop permissif.
Par exemple, un manager stressé explose lors d’une réunion : « Vous êtes tous incompétents ! » Ainsi, il perd la confiance de toute son équipe.
Donc, la conscience de soi, la maîtrise de tes émotions et l’empathie sont des super-pouvoirs. Sans eux, impossible d’inspirer.

6. Ne pas savoir prendre de décisions rapides et assumées
Certains nouveaux managers tombent dans la paralysie :
Ils veulent analyser toutes les options.
Ils cherchent le consensus parfait.
Ils repoussent les choix difficiles.
Mais, l’indécision détruit la crédibilité. Ton équipe préfère une mauvaise décision corrigée plus tard qu’une absence de décision.
Par exemple, un manager hésitait pendant des semaines sur le choix d’un logiciel. Alors, l’équipe tournait en rond. Quand il a enfin tranché, tout le monde était déjà découragé.
La leçon, c’est qu’un leader assume. Même si ce n’est pas parfait. Même si c’est risqué. Décider, c’est avancer.
7. Ne pas investir dans leur développement
De même, beaucoup pensent ainsi : « Je vais apprendre sur le tas. »
C’est comme dire : « Je vais apprendre à piloter un avion en plein vol. » Bonne chance.
Alors, quelle est la vérité ? Ceux qui réussissent investissent dans eux-mêmes : lectures, formations, coaching, mentorat…
Au fait, ils savent qu’être manager, ce n’est pas une destination, c’est un chemin.
Par exemple, deux jeunes managers ont démarré en même temps. L’un s’est dit « ça viendra avec l’expérience ». L’autre a suivi une formation, s’est fait coacher et a lu des livres.
Deux ans plus tard, le premier était démotivé, en conflit permanent avec son équipe. Le second était respecté, efficace, et venait d’obtenir une promotion.
Donc, si tu veux faire partie des 20% qui réussissent, investis dans ton développement.
PUBLICATION SUR LE LEADERSHIP

Le leadership stratégique :
En somme, échouer comme manager n’est pas une fatalité.
Alors, les 80% qui échouent le font pour ces 7 raisons. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux les éviter :
En comprenant que le leadership est un métier.
En développant une vision.
En bâtissant ton autorité sur la confiance.
En affrontant les conversations difficiles.
En cultivant ton intelligence émotionnelle.
En osant décider.
En investissant dans ton développement.
Le vrai leadership n’est pas réservé à une élite. Il est accessible à ceux qui osent apprendre et se transformer.
Alors, pose-toi cette question : veux-tu faire partie des 80% qui échouent… ou des 20% qui réussissent ?
Si ta réponse est « réussir », la prochaine étape est claire : investis dans ton mindset et tes compétences. C’est exactement ce que je propose dans mes coachings et formations en leadership stratégique, humain et efficace.
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